C’est un petit bijou d’une centaine de pages bien particulier et qui ne laisse pas indifférent.

Ce court roman est une lecture assez surprenante puisqu’il se lit comme un conte moderne. On est vite happé par l’histoire de « pauvre bûcheronne «  et de « pauvre bûcheron «  puis de « leur petite marchandise » pendant la Seconde Guerre Mondiale. Ce récit proposé souvent en lecture scolaire interpelle et raconte avec brio et poésie une tranche de notre histoire, celle de la Shoah. L’histoire ne nous laisse pas indemne lorsque l’on commence à comprendre l’objectif des allers retours du train qui file et qui traverse la forêt.

À plusieurs reprises le narrateur s’adresse aussi au lecteur pour le questionner. C’est un texte court et percutant dont vous vous souviendrez.

Il se lit en une soirée. 

Une lecture étonnante et nécessaire à mettre en toutes les mains.

"On choisit le conte parce que raconter la vérité est impossible", c'est ainsi que le dramaturge J-C Grumberg justifie le choix du conte pour décrire l'indicible avec pour vocation le devoir de mémoire.