Terminé !

Je viens d’avaler les 667 pages du dernier roman de Valérie Perrin comme un bon verre de rosé.

C’est mon premier « gros » livre que je dévore. Je craignais une lassitude mais en réalité j’ai adoré m’y plonger et je me suis bien attachée aux personnages et à leurs aventures.

Je connaissais déjà la plume de l’auteure et j’avais beaucoup aimé ses romans précédents (Les oubliés du dimanche, Changer l’eau des fleurs).

On suit l’histoire de 3 amis d’enfance, « les inséparables », de leurs années primaires à leur vie adulte, à près de 41 ans (ma génération).

« Ils étaient liés par un même idéal : partir quand ils seraient plus grands. Quitter ce bled pour aller vivre dans une ville pleine de feux rouges, de bruit et de fureur, d’escalier mécanique et de vitrines »

Adrien, Étienne et Nina, ont un lien vraiment très fort et une sombre histoire de voiture retrouvée au fond d’un lac va faire remonter le passé.

Un peu comme dans la série « cold case » , le lecteur fait des  allers-retours entre le passé et le présent pour expliquer certaines situations. La dynamique est très bonne. Les multiples références musicales et les autres clins d’œil de l’époque m’ont bien plu et cela m’a rappelé mon adolescence étant quasiment de la même génération que les protagonistes. Tellement de souvenirs sont remontés à la surface et je me revoyais aussi chez mes parents, enfermée dans ma chambre à râler, chantonner, lutter avec mes boutons d’acnés avec l’eau précieuse, écouter Doc et Difool à la radio, regarder Beverly Hills le samedi en fin de journée, ou encore boire des whiskys coca en soirée et danser sur du NTM, Nirvana, IAM..

Sur fond d’enquête policière, ce roman aborde aussi multiples sujets comme l’amour, l’amitié, l’identité sexuelle, l’abandon, l’attirance des corps, la reconnaissance, le harcèlement et bien d’autres en vogue.

J’ai apprécié m’enrichir aussi de nouveaux mots (ex: quelqu’un de « Sibyllin », de »Neurasthénique », une mistonne..). Et oui j’ai cherché dans le dico et je trouve toujours cela intéressant de découvrir un nouveau vocabulaire au fil de mes lectures.

Parfois j’ai néanmoins confondu par l’orthographe les personnages d’Etienne et Emmanuel et je me disais : mais pourquoi ne pas l’avoir appelé Benjamin ?!

Pour conclure je peux dire que ce fût un livre vraiment plaisant à parcourir, à savourer lentement et je vous le recommande vivement, je me suis régalée.

Il fera donc parti de Ma too liste ci dessous :

Lectures incontournables : Mes 67 coups de cœur ! - Shopping-Addict à la rescousse !

En manque d'idée pour vos prochaines lectures de vacances ?! Voici ci-dessous ma top liste qui référence plus de 67 coups de cœur qui trônent dans ma bibliothèque personnelle et que j'étofferai régulièrement en fonction de mes lectures. Ce sont tous des romans que j'ai dévoré et qui m'ont touchée profondément.

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