Encore une jolie histoire de cette auteure que j’aime beaucoup.

Ce roman est une ode au partage entre générations, à la transmission avec comme thème principal la perte de mémoire.

Les pages racontent l’incroyable complicité de Louis, 8 ans, avec son grand-père Arthur dont la mémoire lui joue des tours.

« Louis a 8 ans. À cet âge, le passé n’est qu’une virgule, le futur, des points de suspension, et le présent, des interrogations. »

Louis passe un été fabuleux auprès de son gd père. Ils s’apprennent mutuellement et le tableau est beau à lire.

Ils échangent sur la mort, la vie, l’amour, Arthur conte ses souvenirs, ils parlent du temps qui passe, de leurs rêves et le petit garçon interroge son grand-père …

Leur duo est hyper touchant.

« Raconter pour exister encore, pour laisser une trace de mes souvenirs et tout dire à ceux que j’ai aimés. »

Cependant j’ai trouvé que les paroles attribuées à ce petit garçon étaient bien souvent en décalage avec la maturité de son âge et cela pouvait nuire à la crédibilité du récit. J’ai d’ailleurs été un peu déroutée par le choix des prénoms des protagonistes que j’aurais volontiers inversés.

J’aime bien découvrir de nouveaux mots dans mes lectures et cette fois c’est le terme « clinophilie » que j’ai découvert. Je vous laisse chercher ;)

Je prêterai certainement ce roman poétique à ma fille de 10 ans pour la beauté de l’histoire et les émotions qui s’en dégagent.