Je viens de terminer le dernier roman d’Aurélie Tramier, une jeune auteure que j’avais eu plaisir à découvrir avec son autre roman « Peindre la pluie en couleurs » dont vous retrouverez ma chronique sur le blog également.

Dans celui-ci, c’est l’histoire d’Alice, une jeune étudiante dont la vie bascule lorsqu’une vieille dame de 80 ans meurt dans ses bras en pleine rue après s’être fait renversée par un scooter.

Accident ou homicide ?..

A 24 ans, Alice prépare son CAPES pour devenir enseignante et travaille en parallèle au café Le Lapin Blanc pour arrondir ses fins de mois. Elle s’est liée d’amitié avec plusieurs habituées dont cette dame âgée, Elvire, dont elle apprendra avec stupéfaction qu’elle deviendra son héritière.  Avant d’accepter cet héritage soudain, Alice mènera quelques investigations en cherchant à comprendre pourquoi ses biens lui ont été légués et donc à retracer son histoire.

Pleine d’imagination l’étudiante revêt son imperméable de Colombo et l’histoire prend progressivement le chemin d’une enquête particulière sur un fond d’histoires intergénérationnelles.

Le lecteur se prend au jeu et, à travers des lettres anciennes, découvrira peu à peu les secrets de famille et leurs révélations. Les vieux démons ressurgissent jusqu’à faire éclater la vérité.

Le roman aborde également la thématique des liens mère-fille ou encore des relations toxiques et de leurs emprises.

« C’est ça l’emprise… un engrenage infernal, aimer et détester, fuir mais toujours revenir. 🦋Comme un papillon fasciné par la flamme, qui s’approche et s’éloigne dès qu’il s’y est brûlé. »

Ce jeu de piste énigmatique se révèlera dangereux à force de remuer le passé.

J’ai beaucoup aimé cette jolie citation: 

« La vie est comme une balançoire : quand elle te tire en arrière, tends les jambes vers l’avant. »🦋

Je vous conseille ce roman « feel good » alliant passé et présent qui prend à la fin des allures à la « cold case »;)