Un livre intéressant dans lequel la romancière a retranscrit des confidences d’inconnus suite à une expérience originale. Pendant un mois, l’écrivaine, Marie Nimier, s’installe dans un local prêté par la mairie et recueille les yeux bandés (pour garder l’anonymat des participants) des témoignages singuliers suite à une petite annonce. Il s’agit de 48 histoires courtes, des sortes de petites chroniques de personnes qui accepteraient de venir raconter quelque chose de personnel. Il peut aussi bien bien s’agir d’une simple émotion, d’un souvenir d’enfance, d’une anecdote tout comme d’un aveu, un regret, une honte, une victoire, ou encore un moment marquant dans leur vie.

«  Une confidence c’est une histoire que l’on garde pour soi parce-qu’elle concerne tout le monde. »

Certaines tranches de vie sont amusantes, intrigantes quand d’autres m’ont parues totalement sans intérêt.

Il m’a fait beaucoup pensé au livre de Paul Auster « Je pensais que Dieu était mon père.. » chroniqué cette année.
Certains viennent par curiosité, d’autres pour s’alléger, se dévoiler ou partager un ressenti sans se sentir jugé.
Voilà donc une ribambelle de confessions qui nous plonge dans l’intime que j’ai pu lire d’une traite mais qui m’a laissé perplexe.
Je me suis demandée si cela était vraiment arrivé.
Et vous, quelle confidence/souvenir marquant confieriez-vous à une romancière ?