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26 mai 2025

J’ai lu Les heures fragiles de Virginie Grimaldi ​​​​​​​

Un roman miroir, à la fois drôle et bouleversant

Il y a des livres qui vous happent dès les premières pages, qui résonnent si fort avec votre propre vie qu’ils semblent avoir été écrits pour vous. Ce roman fait partie de ceux-là. Je l’ai littéralement dévoré, incapable de le poser, tant chaque page vibrait d’émotions familières, de vérités crues et d’humour salvateur (je raffole des punchlines de l’autrice !).

 Ces pages explorent la relation entre une mère, Diane, dévastée par une séparation, et sa fille Lou, 16 ans, qui sombre dans la dépression après un chagrin d’amour. 

Diane, l’héroïne, est AESH, comme moi alors forcément, je m’y suis identifiée à de nombreux moments. 

La relation mère-fille est au cœur du roman. Diane oscille entre la volonté de protéger sa fille et l’impuissance face à ses souffrances. Je ressens exactement cette ambivalence, ce tiraillement entre la fierté de voir ses enfants grandir et la nostalgie d’une complicité qui s’étiole. Cette impression de ne plus être indispensable, de ne plus être attendue, m’a bouleversée. Les petits détails du quotidien, ces silences, ces bonjours à peine murmurés, ces moments où l’on se sent invisible… Grimaldi les décrit avec une sincérité désarmante.

 

« Il paraît qu’on apprend à être parent à mesure que nos enfants grandissent. Je crois qu’on n’apprend rien, que les cartes sont redistribuées à chaque naissance. Que ce qui s’applique à l’un ne concerne pas l’autre. »

 

En refermant ce livre, j’ai eu envie de serrer fort ma fille, de lui dire que je l’aime, même si elle ne me le demande plus aussi souvent. C’est dur et beau de voir ses enfants grandir, de les voir s’éloigner, mais c’est aussi la preuve qu’on a bien fait les choses.

L’adolescence, dans ce roman, est une véritable traversée. Les troubles anxieux, les chagrins d’amour, les crises d’identité… tout est là, raconté sans pathos mais avec une infinie tendresse. J’ai pensé à la série Les bracelets rouges, à cette façon de montrer la souffrance sans jamais sombrer dans le désespoir. L’amour maternel, inconditionnel, fait office de bouée de sauvetage.

En bref : un roman à lire absolument qui parle de famille, d’amour et de ces heures fragiles qui font la vie.

 

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  • 44 ans, 4 enfants, Ambassadrice des Yvelines, je vous partage nos road trips camping, mes lectures, sorties, voyages, du catho, des idées cadeaux et quelques bons plans pour une famille nombreuse
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